Points Clés :

• Malgré l’amélioration de la conjoncture économique et la persistance de l’inflation au premier trimestre 2023, les épisodes de stress bancaire ont conduit le marché à revoir à la baisse la position de la Fed : une situation favorable aux marchés.
• Cette situation «gagnant-gagnant» devrait être de courte durée. Après les récents événements bancaires, les conditions de prêt pourraient continuer de se durcir ; ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour la croissance. 
• Parmi les incertitudes connues figurent les négociations sur le plafond de la dette américaine, le lien entre les banques et leurs gouvernements au sein de l’Union européenne et les tensions entre les États-Unis et la Chine. 
• Ceci étant dit, 2023 n’est pas 2008  : les pertes (non réalisées) induites par les notations sont moins toxiques que les créances douteuses et les responsables politiques ont retenu les leçons de la crise financière mondiale. Néanmoins, compte tenu des perspectives de croissance faibles et risquées, nous favorisons les actifs monétaires, les obligations d’entreprise Investment Grade et les obligations d’État des pays core par rapport aux actions, aux obligations High Yield et aux obligations d’Etat des pays périphériques